lundi 27 juin 2011

SPA ROYAL MANSOUR, MARRAKECH


Stimuler les sens, encourager la relaxation, offrir un moment de béatitude au corps aimé, telle est la vocation d’un Spa. Le Spa Royal Mansour ne serait se contenter d’un bien être ordinairement éphémère. En un lieu paradisiaque, vouant le culte de l’eudémoniste, c’est une expérience rare qui y est insufflée. Laissant derrière soit l’agitation d’un Marrakech passionné et enflammé, oubliant les sempiternels soucis d’une vie enragée, le voyage spirituel commence en ce lieu où la chaleur fait place à une fraicheur d’un blanc lactescent, gravée dans la pureté d’un marbre ponctué de perles rosée. Au cœur de l’édifice enveloppé par la végétation verdoyante et luxuriante, seule la douce mélodie des oiseaux vient interrompre la sérénité du curiste.

 

Éminence givrée de fleurs étoilées, l’arborescence brodée diligemment figée s’élance entre terre et ciel. Instant éternel de l’émotion sensible, la métamorphose métallique de son ombrage rayonnant exalte un parfum de félicité dans l’antichambre de la sensualité. Une consultation individuelle est alors prodiguée par les experts du Spa Royal Mansour Marrakech, afin de créer un programme personnalisé, en adéquation avec les besoins du clients et ses objectifs : détente, santé, soin du corps, nutrition, exercice, gestion du stress où bien-être en général. Un espace privé est aussi à la disposition de l’esthète qui souhaitera consulter la vaste carte des soins, en savourant quelques douceurs préparées par les talentueux chefs de l’hôtel.


Le Spa est basé sur les rituels traditionnels Marocain, en une succession de hammams où la température monte crescendo à mesure du bien-être, mais offre également les dernières technologies contemporaines en matière de soins et traitements. Les grandes marques de beauté, « Maroc Maroc » « Dr. Hauschka » et « Sisley » pour les soins du visage et du corps, « Chanel » pour le maquillage et les soins de précisions, « Leonor Greyl » pour le salon de coiffure, attestent d’une expertise sans égale.


Le premier étage, baigné de lumière naturelle, accueille les massages, soins du visages et autre traitements thermales ou enveloppants. Pour une confidentialité princière, des suites spa sont même misent à la disposition des invités les plus énigmatique.


Le rez-de-chaussée, dispose de deux hammams, un salon de coiffure, un espace manucure et sa suite pédicure, une salle des bains Watsu, un espace « Art de Vivre », un espace détente, une herboristerie et enfin un salon de thés où plaisir culinaire rythme avec bienfait nutritionnel.


La piscine intérieure, dans sa propre orangerie de style Eiffel, immensité de ferronnerie émergée, sanctuaire aquatique aux notes ozoniques, enfonce inexorablement dans les profondeurs du rêve et de la sérénité bleutée. En cette nef azurée, tout de mats parés, les rayons du soleil joue avec la végétation pour venir inonder l’étendue iodée.


L’espace inférieur est quand à lui réservé à une gamme impressionnante d’équipements de fitness state-of-the-art. Le sportif décomplexé sous l’élan spongieux et pulsatif s’extasie sous sa fine pluie de perles salées. Ses contours exacerbés se dessinent dans l’allégresse libératrice de la psyché au service des muscles vénérés. L’éboulis des flots musicaux et muraux, en une suave mélodie, caresse de son voile rafraichissant le corps fulminant…


Lieu d’exception dans la pure veine de la culture marocaine, le Spa de l’Hôtel Royal Mansour, Marrakech, en un édifice Mauresque de 2500m2 est sans conteste le temple du bien-être du royaume. Un éden en soit, au sein de l’auguste « Hôtel de Rêve », Royal Mansour.

SOLUS PER AQUA !

mercredi 22 juin 2011

LE ROYAL MANSOUR MARRAKECH

Il est en cette terre, des paradis secrets, jardin d’éden éthéré, des établissements prestigieux où le plus long des discours ne serait retranscrire la magie des lieux. Le Royal Mansour Marrakech fait partie de ces adresses incommensurables, quasi indéfinissables…



Refléter la véritable essence de la tradition marocaine, à travers un chef d’œuvre architectural d’inspiration artisanale sans pareil. Faire vivre un savoir-faire inestimable s‘effritant au fil du temps, se perdant dans l’exigence d’une modernité abstraite, où le culte de la simplicité fini par éteindre à jamais des gestes millénaires. Offrir au voyageur d’aujourd’hui une expérience inégalé d’émerveillements et d’émotions, au delà de ses exigences les plus pointus. Entre sauvegarde fondamentale d’un patrimoine immatériel de consécration matériel, et rêve éveillé à jamais gravé dans la mémoire du locataire éphémère, telle est la vision du Royal Mansour Marrakech, un testimonial de la grandeur d’âme du peuple marocain. 


Travail pharaonique, que celui de faire émerger d’une ancienne piscine municipale désaffectée, un palais des milles et une nuits !
En une reproduction fidèle d’une médina traditionnelle, où les courbes authentiques se mêlent de traits d’une infime méticulosité, riads et palais s’étendent sur un parc de 3,5 hectares. Au fil des allés plantées d’essences rares, les cours d’eaux sinueux s’enfoncent au cœur du paradis, avant d’imploser en fontaines de jouvence à la fraicheur salvatrice. D’une demeure à l’autre, d’une porte dissimulée à une alcôve ciselée, en un labyrinthe de Dédale à la tracte du Minotaure, l’on croise jardins suspendus et autres places typiques, exaltant un parfum chimérique.

Cet havre de paix, à seulement 5 minutes à pied de la Place Jemaa El Fna, cœur vibrant de la ville, est entièrement protégé par son propre mur d’enceinte d’une hauteur de 5 mètres, le côté ouest n’étant rien d’autre que le mur d’enceinte original de la vieille ville. La grande porte de la médina, en cèdre, métal ciselé et plâtre sculpté, majestueuse, à l’image des celles s’ouvrant sur les villes impériales du Maroc, est une illustration, si il en est une, de l’artisanat local exceptionnel.









Une fois le seuil franchit, en une promesse de bonheur, fortune et prospérité, on découvre une cour à la fois féérique et solennelle. Couleurs vives, doux parfums d’essences boisées disposées en dessin géométrique autour d’une fontaine olympienne, une symétrie qui n’est pas sans rappeler les Jardins de l’Alhambra à Grenade, insufflent déjà un oasis de calme et sérénité. Sur la gauche se tiennent les deux restaurant gastronomique, « La Grande Table Marocaine » et « La Grande Table Française ». Face à l’entrée, l’auguste bâtiment principale, monumental, invite à pénétrer dans l’entre de la félicité. Calqué sur l’architecture Maure d’Afrique du Nord, d’Espagne, et du Portugal, les lignes du bâtiment sont classiques, dans l’harmonie des équilibres. L’intérieur, en une explosion d’ornements, est à couper le souffle. Une beauté émouvante, où se chevauche « tadelakt », « zellige », bois sculpté, et autre moulures lactées et mosaïques célestes.  Le patio de réception et sa fontaine mirifique change de visage à chaque moment de la journée, à mesure que les eaux montent et recouvrent en une voile rutilant de milles étoiles les différents dégradés de mosaïques. Que d’émois devant tant de savoir-faire … Une vitrine exceptionnelle d’un art transmis entre père et fils depuis des générations, exprimant la force d’une entité culturelle unique ou les valeurs artistiques sont exacerbées. Loin d’un luxe tapageur, vulgaire et grossier, c’est belle est bien en cela que réside le charme du Royal Mansour !





De ce noble édifice central, ou se situe la réception de l’hôtel, le bar, la bibliothèque, divers salons plus richement décorés les que les autres, et le magnifique patio d’entrée, les invités sont escortés à travers les dédales de marbres, au détours d’oliviers et de palmiers séculaires dans leur traditionnel riad privé. Car oui, point de chambres ou de banale suites au Royal Mansour, uniquement 53 riads de 200 à 2000 m2, conçus individuellement sous forme de résidence privée. Des riads de 3 étages chacun et comprenant de une à quatre chambres, disposées autour d’un patio intérieur. Le premier étage étant composé d’un lobby, un salon, un bar et un jardinet extérieur. Les riads de plus grande envergure jouissent aussi d’une salle à manger, et de galléries de réception.



Le deuxième étage est quand à lui réservé à l’intimité familiale, donnant sur la cour central il accueille de luxueuses chambres, accompagnées de leurs dressing, et de somptueuses salles de bains tout de marbre parées.



Sur le toit de chaque riad, une terrasse dans une ambiance de conte des milles et une nuits, offre un panorama féérique sur la vieille ville et le Mont Atlas. Des terrasses accueillant toute une piscine et pour certaine hammams et tentes bédouines, pour un bivouac improvisé sous la voûte céleste.



Entre tradition et modernité, chaque riad mêle dernières technologies aux techniques ancestrales de l’artisanat d’art mauresque. Ornement de « zellige », tissus et broderies des plus belles confections, antiquités et œuvres d’art, meubles édités spécialement pour chaque riad, viennent décorer des résidences singulières, au style propre, mais toujours dans la veine de la tradition marocaine. Panneau de commande tactile dissimulé sur les murs, capteurs de pluie pour fermer automatiquement les toits en cas d’averses, le Royal Mansour fait aussi la part belle à la technologie. Et ce, sans compter sur l’incroyable réseaux de tunnels souterrains reliant chacun des 53 riads pour un service d’une efficacité sans pareil, en toute discrétion. Le service, voilant bien un maître mot au Royal Mansour Marrakech, exemple si il en est, chaque riad dispose de son propre butler, pour un service personnalisé 24h/24…



Sortie de terre il y a quelques années seulement, le Royal Mansour Marrakech, semble régner majestueusement sur la ville depuis la nuit des temps. Voulu par le Roi, sa majesté Mohammed VI, pour offrir aux grands de ce monde une résidence d’exception en son royaume, à milles lieux de l’opulence illusoire des Émirats, en une clairvoyance salutaire, démonstratrice de la richesse artistique du Maroc. C’est au travers de cette vision que ce dernier a de plus souhaité la mise en place d’un fond d’art contemporain, promu à travers le Royal Mansour Marrakech et bientôt le Royal Mansour … mais chut ! C’est un secret…




Demeure princière, que dis-je Royale, le Royal Mansour, un établissement plein d’esprit, à l’exceptionnelle philosophie,  à l’organique vénusté, digne des plus beaux   « Hôtels de rêve » !

à suivre...

jeudi 16 juin 2011

HÔTEL DU CAP-EDEN-ROC


Le 10 mai dernier, le défilé CHANEL CROISIÈRE 2011 – 2012 était l’occasion de redécouvrir un hôtel mythique, l’Hôtel du CAP EDEN ROC. Le long de l’allée principale qui mène à l’hôtel depuis la mer, plantée de pins d’Alep et de palmiers, sur le podium éphémère au milieu des parasols, les mannequins stars et égéries de la maison de la rue Cambon ont insufflés une brise marine onirique à la hauteur des lieux.

Il faut bien avouer qu’en cette saison, il ne faut pas moins de glamour et d’élégance pour accueillir les aficionados de ce 5 étoiles d’exception, qui vient tout juste de recevoir la distinction Palace, au côté du Meurice ou encore du Cheval Blanc (Courchevel). L’établissement, véritable refuge des stars adeptes de la French Riviera, et plus encore lors du Festival de Cannes, abrite ainsi parmi ses fidèles clients, Guillaume Canet et Marion Cotillard, Beyoncé et Jay-z , Lilly Allen, Madonna, Leonardo DiCaprio, Quentin Tarantino, Sharon Stones, Sean Peen ou encore Robert De Niro. De plus, chaque été Arielle Dombasle et Bernard-Henri Lévy y résident, il n’est pas rare de croiser le philosophe du haut de sa sagesse, jouer à Risk dans le parc de l’hôtel, songeant à redessiner le nouvel ordre mondial…


L’Hôtel du Cap-Eden-Roc, est sans conteste l’une des plus belle propriété d’Europe. Situé à l’extrême pointe du Cap d’Antibes, en un paradis préservé, - loin de toutes ces proéminences  bétonnées et disgracieuses à souhait, purulentes et vieillissantes, dont l’appel d’une peau ambrée au rabais aura fini de consacrer - l’hôtel est constitué de deux parties, faisant toute à la fois face à la Méditerranée avec majesté et retenue, et se noyant dans le même temps dans ses charmes azurés. L’Hôtel du Cap, édifice de style Napoléon III, qui domine le parc luxuriant de 9 hectares, planté des plus belles essences de la méditerranée. Et l’Eden Roc, qui surplombe la mer, en apesanteur, comme figé à jamais entre mer et ciel, comme gravé dans le Roc. Pour rallier se pavillon construit en terrasse sur la mer, dont la mythique piscine à débordement constitue à elle seule un livre ouvert des plus belle pages de la Riviera étincelante, une allée olympienne traverse le jardin d’éden. Fragrances boisées et une romantique roseraie vous transportent de ses effluves enchanteresses. Un paradis dont la porte d’entrée n’est autre qu’un débarcadère privé, offrant en offrande tout le littorale de la Méditerranée, depuis Saint-Tropez, jusqu’à San Remo et la Riviera Dei Fiori.


Voyage Gustatif autant qu’artistique, historique, quasi chimérique, outre ses plaisirs balnéaires, la terre d’azure dévoile ses richesses. La chapelle du Roseraie décorée par Matisse à Vence, le musée Picasso à Antibes, le musée Fernand Léger à Biot, ou encore Chagall et Matisse à Nice. Le légendaire village de Saint-Paul de Vence, ses galerie d’art et sa Fondation  Maeght , Vence et ses atelier d’artiste, Grace et ses fragrances onirique, Biot et sa verrerie. Pérégrinations culturelles mais aussi gustatives, à proximité des vignobles Niçois et Varois, dans un terroir gustatif où profuse les spécialités culinaires.


 L’hôtel du Cap-Eden-Roc l’a bien compris, il est ainsi une maxime  savante auquel l’hôtel n’à jamais dérogé : « couleurs, saveurs, senteurs ». Une philosophie où l’infime détail est érigé au rang de divinité et qui s’exprime tout d’abord au restaurant gastronomique de l’hôtel, le restaurant Eden-Roc. Dominant la mer et les Iles de Lérins, on y déguste dans une ambiance feutrée le filets de rougets de roche poêlé à l’Antiboise ou le loup de mer sauvage façon Eden-Roc au Basilic et mousseline de fenouil. Le Chef,  Arnaud Poëtte tient les rênes du goût de la maison depuis 1992, « Ici, on ne se contente pas de satisfaire le client, on lui donne du bonheur, la part de rêve qu’il est venu chercher… » sans conteste le secret de sa longévité.
Arnaud Poëtte & Lilian Bonnefoi

Le Piano Bar « La Rotonde », joue quand à lui la carte des cocktails dans une ambiance chaleureuse, entouré de ses décors en trompe l’œil, tout comme le bal  inlassable des résidents de passages, en éternel représentation, ambassadeurs du style. « La mode se démode, le style jamais »  Coco Chanel. 


Le Bar  « Le Bellini », avec ses colonnes corinthiennes en pierre et  ses blasons sculptés, se révèle en une parenthèse, entracte d’un théâtre hollywoodien,  intermède d’une existence véloce. 


Et l’on s’amusera à garder au fond de notre esprit, se tableau d’un coucher de soleil reflété sur la piscine depuis le Grill Eden-Roc, l’espace Bar-lounge…

Des images gravées à jamais, des souvenirs impérissables, l’Hôtel du Cap-Eden-Roc, en regorge ! Têtes couronnées, hommes politiques, artistes, intellectuels notoires, hommes d’affaires, stars de cinéma...En un siècle et demi, l’Hôtel du Cap- Eden-Roc est devenu un refuge mythique, dont l’histoire a croisé celle des grands de ce monde.

Édifiée en 1870 par le fondateur du Figaro, Auguste de Villemessant, l’ancienne « Villa Soleil » de son nom d’origine, avait initialement vocation à accueillir des écrivains en quête d’inspirations perdue. Mais le projet fut vite abandonné, et la villa devient un hôtel d’excellente tenue. Ce n’est qu’en 1887, avec l’arrivée d’Antoine Sella, un hôtelier Piémontais quant à lui bien inspiré, que l’élégant bâtiment de pur style Napoléon III, se voit baptiser « Hôtel du Cap », l’hôtel n’aura dès lors de cesse de rayonner. En 1914, une piscine d’eau de mer est creusée dans le basalte de la roche, le pavillon Eden Roc est édifié, puis les fameuses cabanes au bord de la Méditerranée.

 Les années cinquante et soixante voient débarquer, en un défilé des plus éclectique, les destinés extraordinaires de ce monde, de la famille  Kennedy  à l’armateur grec Niarkos, Marcel Dassault, le Duc et la Duchesse de Windsor, Marlène Dietrich, Mr Hennessy, Scott Fitzgerald au bras de la belle Zelda, Ernest Hemingway ou encore le Prix Nobel George Bernard Shaw. Aujourd’hui Philippe Perd, directeur de l’Hôtel du Cap-Eden-Roc et du Château Saint Martin & Spa à Vence, perpétue cette tradition d’hôtellerie d’exception où le mythe construit jour à après jour l’histoire, et ce au sein du groupe « Oetker Collection Masterpiece Hotels », gage d’excellence et d’authenticité absolues, dans l’hôtellerie de luxe européenne.

L’Eden Roc paradis marin, était à l’origine le salon de thé du Grand Hôtel du Cap, fréquenté par les souverains, maharadjahs, hommes d’affaires et artistes habitant le Cap d’ Antibes. L’Eden Roc devient ensuite le restaurant de l’hôtel, puis termina sa métamorphose par la création de Juniors Suites et la somptueuse suite, donnant directement sur les roches du Cap d’Antibes, la Suite Eden-Roc, qui s’est vue aménagée cette année d’un jardin paysager ainsi qu’un jacuzzi sur sa terrasse de pas moins de 250 m2…

L’Hôtel du Cap, passant de 71 à 67, chambres, suites et appartements,  s’est vue lui aussi profondément  rénové durant l’hiver, afin de moderniser l’établissement, tout en préservant son authenticité. Une nouvelle robe haute couture pour la grande dame mythique.

L’Hôtel du Cap-Eden-Roc c’est aussi se sentir chez soit en caressant le mythe. De véritables villas aux charmes secrets, un havre de paix à privatiser. La Villa Eleana, somptueuse demeure construite sur deux étages en 2009-2010, allie le service d’un hôtel de prestige à la confidentialité d’un appartement privé. Bordée d’un sublime jardin d’oliviers centenaires, la villa dispose notamment de sa propre piscine.


Au cœur de la roseraie aux parfums enivrant, dans la gloriette, à l’ombre des glycines, ou dans la cabane au bord de la méditerranée, le bien être au sein de l’hôtel se conjugue à La Prairie, la gamme de soin Suisse à l’approche scientifique, l’excellence au service de l’excellence.

Must have gustatif, Lilian Bonnefoi, Chef Pâtissier de L’hôtel, adepte de la figuration libre et un formidable réservoir à idées, assure la production « maison » de Chocolats siglé « Hôtel du Cap-Eden-Roc », so chic ! De prestigieux ballotins, réalisés sur-mesure, en fonction des envies du client, un caprice pour les grands amateurs de chocolats.
L’Hôtel du Cap-Eden-Roc, vous l’aurez bien compris, est une véritable institution, un passage obligé et savamment désiré des grands de ce monde, un mythe, la preuve si il en est, que le monde des chimères peut bel et bien exister, un Hôtel de Rêve !

La sélection du libraire :
            -   Les Artisans du Paradis, aux éditions Assouline, 2009.
Une évocation intimiste et valorisante de toutes ces mains créatives et  vaillantes, qui œuvrent en un ballet infinie à la bonne tenue du Palace. 

mardi 14 juin 2011

LE SHANGRI-LA HOTEL, PARIS

Le Shangri-La Paris, un hôtel hors du temps, un écrin raffiné, chic et discret, un établissement sublimant l’élégance à la française et les charmes exotiques de l’Asie, la nouvelle adresse parisienne nous compte faste et grandeur avec fraicheur et légèreté.


Construit en 1896 pour le Prince Roland Bonaparte, petit-neveu de l'empereur Napoléon Ier, le Shangri-La Hotel, Paris, est situé dans le 16ème arrondissement, à quelques pas du Trocadéro. De la colline Chaillot, d’où s’élève l’hôtel, chaque chambres et suites offrent une vue angélique sur les plus beau monument de la ville lumière, la Tour Eiffel, la Seine, les Invalides, le Louvre ou encore Montmartre. Érigé face au Musés Guimet, emblème national des Arts Asiatiques, dans l’ancien Palais Iéna, demeure princière où aristocratie et haute bourgeoisie, hommes de lettres et  hommes de sciences se retrouvaient dans un cadre majestueux autour de la famille Bonaparte, le Shangri-La Paris, mêle l’histoire de France et philosophie tibétaine. Shangri-la : une terre d’accueil, une lamaserie tibétaine, tel un havre de paix, extrait du roman de James Hilton paru en 1933, L’Horizon perdu.


De la façade du Palais, tout en pierre de taille d’inspiration Louis XIV, des sculptures d’influences baroques en tête de lions, des blasons et autres médaillons exaltant les passions du Prince, des boiseries minutieusement sculptées en un enchevêtrement infini, des combinaisons de marbres d’exceptions, « griotte des Pyrénées », « verte des Alpes », « blanc de Carrare »,  aux compositions de vitraux italiens, en passant sous les alcôves et autres voûtes éthérées, patinées ou dorées à l’or fin , sans oublier la verrière de style Eiffel apparu dans les années 30 sous la vision de Maurice Gras, plus qu’une simple restauration, il s’agissait alors de ramener à la vie un palais et un savoir faire ancestral. La restauration de cette résidence d’exception fut ainsi menée par l'architecte Richard Martinet, et Pierre-Yves Rochon, architecte d'intérieur, redonnant avec une élégance sans pareil, tout le faste du style classique français couplé aux influences asiatiques.
Désormais inscrite aux Monuments Historiques depuis 2009, la demeure du Prince Roland Bonaparte est à nouveau prête à accueillir les grands de ce monde.


En cet écrin à l’éclat circonspect, une fois franchi les grilles élancées, vous arriverez sous la marquise, comme jadis. Le portier vous accueille, votre regard se tourne vers ces immenses vases Ming, et déjà se perd dans la beauté des plafonds, des lustres et boiseries, à mi-chemin entre Paris et les charmes de l’Asie…
Le Shangri-la Hôtel Paris compte 81 chambres dont 27 suites, baignées de lumière. Dans les chambres les tons bleus, blanc, dorés et écrus rappelle non sans nostalgie les couleurs de l’Empire, autant que celle de l’Asie. Raffinement des matières, harmonie des motifs et des teintes, élégance du mobilier, tout droit ressortit des archives du Palais et réédité en exclusivité pour l’hôtel, les chambres du Shangri-la Paris mêlent authenticité et exotisme épuré.  Les salles de bains, toutes de marbres parés, offrent même pour certaine, une vue directe sur la Tour Eiffel.
La Suite Chaillot, mélangeant classicisme architecturale et style empreint de contemporanéité, vous émerveillera par sa terrasse de 40m2 face à la Tour Effel.


La Suite Shangri-La, mêlant mobilier d’époque Directoire à une architecture contemporaine, offre la vue la plus époustouflante, pour un panorama couvrant Paris de Montmartre au Trocadéro, en passant par le Grand Palais, Notre Dame de Paris, le Pont Alexandre III, le Panthéon, les Invalides, le Quai Branly et la Tour Eiffel, que l’on ne saurait oublier, tout comme la Seine.
La Suite Impériale quand à elle est un véritable chef d’œuvre en elle même. Située dans les anciens appartements privés du Prince Roland Bonaparte, du côté de l’avenue d’Iéna, la Suite Impériale et la seule à être inscrite aux Monuments Historiques de par ses moulures, ses dorures et décors à n’en plus finir d’émoie, dans un volume digne d’une aile de château. Petite touche déraisonnée, la robinetterie or et cristal de la salle bain vous ne laissera pas de marbre.



Le Shangri-La Paris, c’est aussi quatre salons de réceptions chargés d’émotion, dont l’atmosphère n’est pas sans rappeler les plus belles réceptions du Tout Paris de la fin du XIXème.


Le Grand salon, de style Louis XIV, abrite une immense cheminée en marbre blanc, ornée de bronze doré et surmontée d’un trumeau de glace. Ici même eut lieu le déjeuner de fiançailles de la Princesse Marie Bonaparte avec le Prince de Grèce et de Danemark en 1907.
La Salle à Manger, entièrement vouée à la gloire de l’Empereur, réunit trophées d’armes en bois d’acajou sculpté et trophées militaires sculptés dans l’arc supérieur des portes et de la croisée ouvrant sur une vaste terrasse. Deux grands aigles aux ailes déployées, accompagnés de faisceaux et de feuilles de lauriers, viennent couvrir les quatre arcades. La pièce maîtresse de la Salle à Manger est sans conteste la cheminée, d’inspiration Renaissance. Elle est surmontée d’un manteau décoré de deux colonnes encadrant une réplique du tableau de David représentant « Bonaparte franchissant le Grand Saint Bernard ».



Le Salon de Famille, largement inspiré par le style Empire est quand à lui emprunt de fraicheur et de féminité. Les tentures d’un bleu exquis viennent rehausser un plafond où les sphinx se perdent dans la végétation.
Le Shangri-La, hôtel d’exception mais aussi cuisine de renom, avec de grandes tables où l’on y sert une cuisine éclectique, dirigées par le chef  Philippe labbé. Gageons qu’il sera se relever du relâchement qu’a connu ces dernières années la Chèvre d’Or, à Eze village, entre Saint Jean Cap Ferrat et Monaco, où officiait le chef.
La Bauhinia, restaurant « lounge », du nom de la fleur ornant le drapeau de Hong Kong, propose des plats français et asiatiques authentiques. L’ambiance y est chic et décontracté. Qu ‘il est plaisant de venir déjeuner en toute décomplexions dans ce restaurant aux allures de jardin d’hiver, surplombé d’une impressionnante coupole en verre, en dessous de laquelle gravite comme figé dans l’océan nébuleux de l’instant un phénoménal lustre Murano.


L’Abeille, restaurant gastronomique français a ouvert ses portes en mars dernier. Il tire son nom la symbolique napoléonienne, symbole d'immortalité et de résurrection. L’ambiance y est feutrée, la décoration se veut élégante et contemporaine, déclinée autour des tons argent, gris taupe et du motif impérial de l’abeille…

Enfin, en septembre prochain, le Shang Palace, restaurant gastronomique cantonais, ouvrira ses cuisines pour une promesse gustative onirique, un voyage d’exception à travers les saveurs de Chine Orientale, sous la baguette du chef Franck Xu.
Philippe Labbé & Franck Xu

Espace atypique de l’hôtel, le Bar fut à l’origine pensé à l’image de la tente du château de la Malmaison, typique des décorations « retour d’Egypte » napoléoniennes. Autour du comptoir du bar, en granit noir, bronze et acajou, des tonalités céladon se dessinent, non loin du lustre en bronze réalisé par Tisserand. Christophe Léger, chef barman, y propose une carte pimentée de raifort, wasabi, sauce soja, poivre de Sichuan, gingembre, kombawa ou autre grenade. Un lieu envoutant et sauvage, comme une ode à la femme YSL, lacée dans sa saharienne, délassé sous quelques gouttes de Belle d’Opium.



Le 10 avenue Iéna, bien plus qu’une nouvelle adresse couronnée de luxe et volupté, une adresse emblématique, chargée d’histoire, de la grande Histoire, dans laquelle s’inscrit le Shangri-La Hotel Paris, en redonnant vie aux fastes passés avec élégance et modernité, mais aussi humilité, face à la solennité d’un lieu qui impose le respect. En un trait d’union entre tradition et modernité, orient et occident, c’est avant tout une rencontre culturelle, un amour discret mais passionné. Sans aucun doute, aussi jeune soit le Shangri-La Hotel Paris, il fait déjà partie du cercle fermée des Hôtels de rêve !

À ne pas manquer à deux pas de l’Hôtel, le Salon de Thé Carette, où vous trouverez les meilleurs chaussons aux pommes de France et même de Navarre, mais chut !!! …c’est un secret !

Le Shangri-La Hotel Paris,
10, avenue Iéna
75016 Paris, France